SAUVEGARDE DE L’EGLISE
SAINT-HILAIRE DE NONAC
 

une vidéo de présentation 

L’église s’est dégradée au fil du temps et nécessite d’importants travaux. Elle est fermée pour raison de sécurité depuis 2009

Malgré l’aide financière des collectivités la municipalité ne pouvant supporter seule une telle charge, elle souhaite aussi associer la population à la préservation d’un patrimoine commun en lançant une souscription publique en partenariat avec la Fondation du Patrimoine.
Les généreux donateurs bénéficieront d’une déduction d’impôt significative.

Vous pouvez participer à ce projet de sauvegarde en vous adressant directement à la mairie ou bien faire  un don en ligne sur le site de la "Fondation du patrimoine" en cliquant directement sur le lien suivant :

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Sauvegarde de l’église Saint-hilaire de Nonac

Edifiée dans la seconde moitié du XIIe siècle, l'église Saint Hilaire trône au cœur du village sur la place récemment aménagée. Elle a su conserver durant tous ces siècles de remarquables peintures représentant la scène de  crucifixion qui ornent sa crypte. , sur le mur du fond, une Crucifixion du XIVe siècle est assez bien conservée. Le soleil et la lune dominent les bras de la croix. A la droite du Christ, la Vierge, à sa gauche saint Jean. Le mauvais larron a les cheveux hérissés. Ses yeux, agrandis par l’épouvante regardent un démon qui avance vers lui des doigts griffus (Le bon et le mauvais larron restent à dégager). Cette peinture a été classée en 1920. L'église Saint Hilaire est classée monument historique depuis 1913.

Malheureusement, cet édifice n'a pas été épargné par les nombreux conflits qui éclatèrent dans la région, ni par l'effet du temps. Ainsi il a été de nombreuses fois restauré, notamment au XIXème siècle par le surélèvement des murs et un couvrement par une voûte en plâtre et brique.

L'église  continue de se détériorer au fil des ans et aujourd'hui nous sommes confrontés à des problèmes de stabilités de l'édifice qui sont récurrents et parfaitement connus par les services dès la date de classement. Des fissures importantes  très étendues sur les deux premières travées et qui ont fait l'objet de réparations par le passé se sont rouvertes et accentuées. L'état de délabrement de cet ouvrage met en jeu la sécurité publique du fait de la chute constatée de matériaux à l'entrée de la nef et des infiltrations sur la clef de voûte à la jonction avec le clocher. Ce qui a poussé la municipalité à prendre un arrêté de fermeture au public en juillet 2009 et à entreprendre des études de faisabilité technique et financière de rénovation.